"Découverte d'une Villa"...
et des ses jardins samedi après-midi. Il s'agit de la "Villa Ephrussi" à Saint-Jean-Cap-Ferrat, ayant appartenu à la famille de Rothschild. Elle a été construite entre 1906 et 1913. Si la villa en elle-même est unique de part ses collections de porcelaine, de chinoiseries, des robes et objets personnels de Béartice de Rothschild, tout prend une autre dimension lorsque vous parcourez les jardins, au total 9 qui dominent la grandes bleue, c'est ressourcant, empreint de sérénité, quel que soit l'endroit où vous vous trouvez. Lorsque mon moral flanchera, je sais où j'irais le rebooster.
Vous parcourez les jardins : espagnol, florentin, japonais, provençal, exotique ou à la française. La roseraie doit être sublime dès le moi de mai, j'y retournerai, avant l'arrivée massive des bus.
Et l'apothéose, ce sont les jets d'au synchronisés avec une musique classique, style : le "Boléro" de Ravel, Vivaldi, les valses de Strauss....
Lundi :
En ce début de troisième semaine de soins, je me sens mieux, les nausées sont rares.
ce matin, j'ai médité pendant 45 minutes "un scan corporel" avec la voix de Bernard Giraudeau, un excellent exercice avant d'aller à la clinique me faire poser un cathéter et c'est par ce cathéter que seront injectés les produits des futures chimios.
Je reviens de la clinique, j'avais rendez-vous à 14H30, il y avait une 1h30 de retard, un peu long d'atttendre dans une salle à 3 lits pas de bol il y avait des chambres à 1 lit!!!! où j'ai eu la malchance de tomber sur un couple (mari qui est malade) me racontant qu'il était à la 3ème pose de cathéter (2 rejets), je ne savais mêm pas que ça pouvait exister, et que ça faisait mal quand on l'enlevait, etc, etc....excédée j'ai répondu très sèchement que j'avais besoin d'entendre du positif et que je n'étais disposée à entendre plus, une chose est sure le prochain rendez-vous se fera avec mes écouteurs sur les oreilles. Je ne supporte pas les gens négatifs quand je suis bien portante alors malade, c'est décuplé.
La pose du cathéter fut plus douloureuse que je le pensais, je suis sortie du bloc à 17 heures épuisée. Par contre le docteur Fouché (plébiscité par tous les patientes et patients) et son assistante Charlotte, "deux perles", nous avons bavardé pendant toute l'intervention comme si on se connaissait depuis toujours, peut-être parce qu'il est breton (Rennes). Voilà c'est terminé jusqu'au 18 mars, date de la deuxième chimio.
Mardi :
journéee tout en langueur, j'ai mal là où on m'a posé le cathéter, si demain je ne vais pas mieux, je retournerai à la clinique.