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anemomili
29 août 2012

Expo, puis le moulin...

En début d'après-midi, direction Tarascon pour y découvrir l'expo Soule****** . La veille un reportage sur France** m'avait donné l'envie d'y aller.

Vous accédez à l'expo par la Porte Saint-Jean qui date du XIVème siècle et a été reconstruite en 1758. En 1866, la Municipalité y fit ériger une statue de la Vierge en fonte dorée, avec l’inscription : "Posuerunt me custodem", ce qui se traduit par "Ils (les tarasconnais) m’établirent leur gardienne".

 

 

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un magasin d'antiquités de bas en haut!!!

 

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Puis je découvre l’un des plus remarquables théâtre à l’italienne de la Région Provence Alpes Cote d’Azur, classé Monument Historique.

Par une ordonnance royale du 10 août 1825, Charles X approuve la décision du Conseil Municipal concernant l’acquisition d’un terrain et d’une église ayant appartenus  aux Dominicains (XVème siècle) pour l’établissement d’une salle de spectacles.

En 1925, Tarascon qui comptait 12 000 habitants et avait été sous-préfecture pendant quinze ans porte son choix sur une église désaffectée  située prés de la Porte Saint-Jean.

Devenue bien national à l’époque révolutionnaire puis magasin à foin pour la République, d’importants travaux de remise en état furent entrepris dés 1826. Inauguré en 1828, le théâtre municipal fut entièrement détruit par un violent incendie au cours de la nuit du 16 avril 1884. Le 31 décembre 1887, le Conseil Municipal autorisait Louis Chabanel, Maire de Tarascon à traiter de gré à gré avec les entrepreneurs de Tarascon Mr TISSIER et la Maison Apy Portal et Cie qui fournirent 3 devis s’élévant à la somme totale de 43902 francs. Une grande scène fut aménagée. 

Au dessus du rideau rouge on inscrivit la phrase bien connue de Virgile mit dans la bouche d’un berger « Deus nobis haec otia fecit ».  « Dieu a fait pour nous ces loisirs. » Cette salle parfaitement agencée, d’une excellente acoustique  rivalisa avec les grandes salles de la région.

Le théâtre actuel est  inauguré par la représentation « le Barbier de Séville » de Rossini en 1888

Plus d’une fois en pénétrant dans cette salle, des sociétaires de la Comédie Française  ne purent dissimiler leur admiration  « Votre Théâtre est un véritable bijou », « une petite merveille ». Suite à ces travaux de restauration la façade principale fut ornée d’un fronton représentant une lyre soutenue par deux anges, œuvre du sculpteur tarasconnais Jean-Barnabé AMY (1895)

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L’hôtel d’Ayminy, hôtel particulier du XVIIè siècle, et résidence de la manufacture depuis deux siècles, abrite aujourd’hui le musée, fondé le 4 juillet 1988. très beaux costumes, très belles reconstitutions des pièces d'une maison provençale, la salle des couleurs, les tampons...

www.souleiado.com

si vous le souhaitez, consultez le, le site est très bien fait.



 

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Puis j'ai quitté Tarascon en direction  de Fonvieille,

 

et la Chapelle Saint Gabriel en bordure de route et d'un rond-point anglais!!!! a attiré mon attention. Elles est de style roman et sa date probable de construction se situe autour de 1175.

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La façade de la chapelle est d'une structure assez complexe : un premier portail, surmonté d'un tympan sculpté, est compris dans un deuxième portail, surmonté d'un fronton triangulaire à l'antique. Ce double portail est abrité sous un immense arc de décharge en plein cintre, lui-même surmonté d'un oculus entouré du tétramorphe (Représentation des quatre évangélistes sous leurs formes allégoriques, (l’homme pour Saint Matthieu, l’aigle pour saint Jean, le taureau pour saint Luc et le lion pour saint Marc) et logé sous un arc brisé.

 

et voici le fameux moulin d'Alphonse Daudet 

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L’édition originale ne comportait que 19 lettres. Celle de 1879, chez le même éditeur en comporte 24.

Le premier charme de ce recueil est de restituer les odeurs de la Provence et d’y  camper des personnages pittoresques : le curé gourmand, l’amoureux, le poète, le berger, le joueur de fifre, les voyageurs de la diligence… Dans ce recueil Daudet parvient aussi à allier tendresse et malice. Il se moque avec gentillesse des manies d’un pape avignonnais, des douaniers paresseux, d’un prêtre épicurien, ou d’une femme légère…

 

 

Les principales lettres de Mon Moulin

-      Avant Propos

-      Installation

-      La Diligence de Beaucaire

-      Le Secret de Maître Cornille

-      Le Chèvre de Monsieur Seguin

-      Les Etoiles

-      L'Arlésienne

-      La Mule du Pape

-      L'Agonie de la Sémillante

-      Les Douaniers

-      Le Curé de Cucugnan

-      Les Vieux

-      Les Trois Messes Basses

-      En Camargue

-      La Mort du Dauphin

-      Le Sous-Préfet aux Champs

-      Le Poète Mistral

-      Les Oranges

-      Le Portefeuille de Bixiou

-      Légende de l'Homme à la Cervelle d'Or

-      Les Deux Auberges

-      A Milianah

-      Les Sauterelles

-      L'Elixir du Révérend Père Gaucher

-      En Camargue

Le Moulin d’Alphonse Daudet

"Aux cours de ses séjours à Fontvieille  , Alphonse Daudet  aime à se ressourcer en écoutant le chant des cigales. Il se décide un jour à acheter un moulin , mais ceci ne restera qu’un projet :  « Mon moulin ne m'appartint jamais. Ce qui ne m'empêchait pas d'y passer de longues journées de rêves , de souvenirs , jusqu'à l'heure où le soleil hivernal descendait entre les petites collines rases, dont il remplissait les creux comme d'un      métal en fusion, d'une coulée d'or toute fumante ».   

 Je vais relire ces 24 lettre dès cet automne... souvenirs de jeunesse

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